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Moi et mon vélo (Une réflexion sur l’Indoor Cycling)

Il y a presque deux mois, j’ai été contactée par les #KiwillBoys comme j’aime bien les appeler. Les fondateurs du centre d’Indoor Cycling Kiwill m’ont proposé de devenir ambassadrice du studio. J’avais déjà testé cette activité dans leur centre et aussi chez Dynamo, leur « concurrent ». Au moment où ils m’ont fait cette proposition, je courais moins. Blessée au genou (TFL on fire, comme d’habitude) j’avais ralenti le rythme au niveau du running. L’offre tombait à pique !

Après huit semaines de pratique, à raison de 3 cours par semaine en moyenne, je voulais partager cette expérience avec vous.

Cette activité, également appelé Spinning, est un concept qui vient des Etats-Unis. C’est un cours de sport effectué sur vélo, en salle, lumières tamisées et musiques rythmées.

L’Indoor Cycling, c’est THE BIG révélation pour moi. C’est la première fois que je trouve une activité qui me procure les mêmes sensations qu’en course à pied, douleurs en moins : défoulement, dépassement de soi, bien-être.

Après les premiers cours, j’avais systématiquement de grosses courbatures : cuisses, fessiers et haut du corps ! On travaille les bras et les épaules avec des haltères. Sur ce dernier point, j’ai rapidement vu des progrès. Après quelques séances, je suis parvenue à tenir toute une chanson sans baisser les bras pour reposer mes muscles fatigués de porter… 1 kilo. Oui, juste un. J’ai une grosse marge de progression ! Mon objectif est de passer à 2kg mais je n’y suis pas encore. La moitié des exercices avec les haltères sont statiques : on tend les bras, les poids dans les mains et on ne bouge pas. Essayez même sans poids, ça brûle vite ! C’est super efficace.

Après deux mois de pratique régulière, je me sens plus ferme. Ma sangle abdominale est clairement plus musclée: et oui, il faut contracter les abdominaux pendant tout le cours ! Beaucoup d’exercices se font en équilibre sur le vélo; donc si vous ne contractez pas vos abdos, vous perdez l’équilibre ! Pas le choix !

Enfin, j’ai aussi constaté une progression en running, je cours plus vite qu’avant. Le travail cardio est très intense en spinning. Il me fait penser aux sensations que l’on peut avoir lorsque l’on fait du fractionné en course à pied. Résultats: je suis passée de 6,20 minutes au kilomètre à 5,55 sur mes derniers runs. Me voilà ravie !

Vous l’aurez compris, je suis complètement addicte à cette activité. J’aime me rendre au studio plusieurs fois par semaine, me défouler sur le vélo, transpirer comme jamais, écouter des musiques rythmées et motivantes, fermer les yeux et entendre la voix des coachs me pousser hors de ma zone de confort. On travaille beaucoup le mental. Les exercices sont parfois très durs. On a les muscles qui brûlent, le coeur qui accélère, on transpire beaucoup, on n’en peut plus. On voudrait lâcher mais on n’est là pour soi, pour se dépasser. Nous face à nous même. Alors on continue, on pédale, on ferme les yeux et on se concentre sur le discours du coach, qui nous pousse à dépasser nos limites. Et nous voilà vidés et en même temps plein de fierté.

Parfois, je suis fatiguée, ou démotivée, mais je me bouge et j’y vais quand même. Je suis TOUJOURS ressortie du cours avec une énergie dingue ! Ça  me rebooste, ça me donne la patate ! Les mouvements, les « chorégraphies » calées sur la musique, permettent vraiment de s’évader.

Je trouve qu’il se passe quelque chose de spécial dans cette salle, lumière éteinte, le groupe en rythme avec la musique, les jambes qui brûlent, le coeur qui bat fort, le mental.

Bref. Je ne suis pas prête d’arrêter !

Et toi, tu pédales ?

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