Site icon Vivre Healthy – Bien dans ses baskets, bien dans sa tête

COMPTE-RENDU : 20 KM DE PARIS

Le 9 octobre, j’ai retrouvé la Team Tomtom pour courir les mythiques 20 km de Paris pour la première fois.

Le retrait des dossards s’effectue le samedi, sur le village de la course. Je suis heureuse de retrouver les membres de l’équipe. Il y a toujours une bonne ambiance sur le stand Tomtom.

Dimanche matin, je me lève à 7h30 et j’attaque mon petit-déjeuner traditionnel d’avant course, j’ai nommé le fameux Banana Bread maison ! Puis je file retrouver la team et déposer mes affaires sur le stand.

Je me mets en route pour rejoindre le sas 1h55 dans lequel j’ai été inscrite. Je vise de courir les 20 kilomètres en 2h10. Je n’ai pas suivi de préparation spécifique pour cette course, mais je m’en sens capable.

J’approche du sas, il y a une foule très dense de coureurs. On marche au pas. Tout d’un coup, une barrière s’ouvre et je suis propulsée par un mouvement de foule dans le sas 1h40… J’essaie de ressortir, mais les organisateurs me demandent de rester là ou je suis… Ok ok… 1h40, je sens que le départ va être compliqué à gérer !

KM 1 à 5 : je pars à 10h40. Nous sommes serrés les uns contre les autres. La route n’est pas très large. Les coureurs veulent perdre le moins de temps possible et se bousculent sur le premier kilomètre. J’essaie de me mettre sur le côté afin de me laisser doubler facilement. Je suis tout de même obligée de prendre un rythme qui n’est pas le mien tellement la foule est compacte. Résultat: j’ai la sensation d’être dans le rouge après un kilomètre. Au secours!

Je m’engage sur l’avenue Marceau qui monte. Ça ne m’aide pas à récupérer mon souffle ! Je sens que la course va être longue !

Le troisième kilomètre descend un peu jusqu’à la porte Dauphine. Je reprends mon souffle. Je rentre dans le bois Boulogne. J’ai repris un rythme normal : 6’18 au kilomètre, je devrais atteindre mon objectif de 2h10.

KM 5 à 10: les kilomètres me paraissent longs. J’ai couru mes dernières courses en compétition avec des copines et j’y ai pris goût. C’est agréable de se sentir soutenu, de partager un moment de course à pied et de papoter. Ça fait un moment que je n’ai pas couru seule et le parcours défile lentement…

Au dixième kilomètre, j’ai la tête qui tourne. Je mange un morceau de pâte de fruit et je bois un peu d’eau. Je ne me sens pas bien…

KM 10 à 15 : nous sortons du bois de Boulogne et rejoignons les quais. Il fait un temps magnifique.

Je me semble faible, je respire mal. J’essaie de ne pas penser à mon état. Je mets mes écouteurs pour me motiver. Chaque foulée est pénible. Au kilomètre 14, je respire difficilement. Je marche… Mes poumons se mettent à siffler. Je reconnais la crise d’asthme. Je n’ai pas ma ventoline avec moi… Je commence à angoisser, mais je me rappelle avoir repéré, sur le plan du parcours, un poste de secours au 15ème kilomètre.

KM 15 à 20: je ne trouve pas les secours. J’ai la tête qui tourne, je n’arrive pas à respirer, je continue de marcher. Au kilomètre 16, j’aperçois enfin la tente de la Protection Civile. À ce moment là, j’imagine qu’ils vont juste me donner deux bouffées de ventoline et que je vais pouvoir repartir aussitôt. Et bien non! Il faut savoir que les secours font leur travail consciencieusement : il faut remplir un questionnaire puis on a le droit à une batterie d’examens, tensions, pouls, température et j’en passe. Je passe une vingtaine de minutes au poste. J’ai l’impression qu’ils ne vont jamais me laisser repartir. Mais j’ai bien l’intention de finir la course! Après deux bouffées de ventoline et quelques examens supplémentaires, je suis autorisée à redémarrer ! Et là ça va beaucoup mieux ! Je suis un peu euphorique de pouvoir terminer la course. Je sens l’air frais dans mes poumons : ô joie ! Je traverse le pont Royal. Il y a un super stand Tomtom avec un concert de saxophone.  Je termine les trois derniers kilomètres assez facilement, avec la Tour Eiffel en ligne de mire.

Je franchis la ligne d’arrivée, heureuse de mettre un terme à cette course que j’ai subi sur la majorité du parcours !

Je récupère ma médaille en forme de bulle de BD (si vous me suivez un peu, vous connaissez mon amour pour les médailles !). Je repasse par le stand Tomtom. Nombreux sont les heureux détenteurs d’un record personnel. Moi aussi en quelque sorte : 2h36 pour 20 km. Je n’ai jamais mis autant de temps..!

Avez-vous participé au 20km de Paris ? N’hésitez pas à me raconter votre course en commentaire !

Crédit photo : Sylvain Demercastel

Quitter la version mobile